- Sportif et bénévole au Cercle Nautique de Versailles (aviron)
- Expérience concrète d’institutions (agence de l’Union Européenne, Engie, IHEDN)
- Formation intellectuelle fondatrice (doctorat en voie d’obtention)
- Volonté d’engagement (réserve, parti politique)
Né en 1991 au sein d’une famille nombreuse, je garde de ma jeunesse un souvenir central, ma pratique de l’aviron (discipline dans laquelle j’ai notamment décroché un titre de champion de France et ai participé aux championnats du monde espoir). Etudiant, je me suis intéressé à l’économie au sein d’une université, l’UVSQ, en pointe sur les questions écologiques, mais aussi en lettres modernes, licence dont j’ai suivi l’enseignement sans double cursus prévu par l’université. Après un an passé aux Etats-Unis, j’ai terminé ma formation à Dauphine, en gestion, dans une volonté d’action qui commençait à s’affirmer.
J’ai à l’issue de cette formation travaillé 3 ans à la Climate KIC, une agence de l’UE consacrée à l’innovation pour la lutte et l’adaptation au changement climatique. J’y étais « innovation manager », c’est-à-dire que j’animais un réseau de partenaires (académiques, entreprises, collectivités essentiellement) en vue de susciter puis de suivre la progression de projets collaboratifs d’innovation. C’est une expérience ou j’ai appris à me mettre à la place de mes interlocuteurs, à essayer de comprendre leurs problématiques sur des sujets aussi variés que l’agriculture de précision, la foresterie, la gestion de la biomasse, l’écologie industrielle, etc.). Cette expérience m’apprit surtout à connaître et reconnaître les écueils de l’administration lorsqu’elles sont sujettes à des politiques qui peinent à asseoir une stratégie claire et assumé.
J’ai ensuite choisi d’approfondir les questions que cette expérience avait suscité en commençant une thèse, dans une grande entreprise du secteur de l’énergie.Le souci du climat qui avait guidé mon premier engagement professionnel était toujours présent lorsque j’ai commencé ma thèse. Il m’apparut rapidement que le problème du climat n’était que la conséquence de structures politiques et sociales fondées sur la production et la technologie comme sources de progrès économique, mais aussi social et moral. Le travail de recherche me permit d’approfondir mes convictions, et réorienta ainsi ce qui me semblait prioritaire.
Cette évolution intellectuelle s’accompagna d’un changement dans ma façon de me positionner dans la société, ouvrant la voie à l’action politique à laquelle j’aspire aujourd’hui. Ce changement se manifesta par un patriotisme peut-être moins exubérant mais beaucoup plus profond, et par une volonté d’engagement beaucoup plus aigüe. Poussé par cette volonté, j’ai multiplié les engagements – dans l’armée comme réserviste, puis politiquement au sein du parti Debout la France, et enfin professionnellement à l’IHEDN, sur le sujet de la défense nationale.
Ma thèse, et ces engagements, m’amenèrent à affiner mon rapport à la politique, car je souhaitais porter une vision qu’aucun de ces engagements ne me permettait pleinement d’exprimer. Plus ferme dans mes convictions – tout en étant davantage capable d’écouter celles des autres – et convaincu que les idées n’ont de valeur qu’incarnées, je souhaite désormais les défendre sur le plan politique.